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Conseillers en gestion de patrimoine : quand l'indépendance fait toute la différence

Conseillers en gestion de patrimoine : quand l'indépendance fait toute la différence

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Un conseiller en gestion de patrimoine indépendant prend la parole lors d'une réunion

Lorsque vous confiez la gestion de votre argent à un conseiller en gestion de patrimoine, vous vous attendez à recevoir des conseils qui correspondent vraiment à vos besoins. Mais saviez-vous que tous les conseillers ne fonctionnent pas de la même manière ? Certains sont indépendants, tandis que d'autres travaillent en partenariat avec des banques ou des institutions financières. Cette distinction est devenue encore plus importante depuis l’introduction de la directive européenne MIF-2, qui vise à rendre le conseil en investissement plus transparent.

Dans cet article, nous allons voir comment cette réglementation impacte votre relation avec votre conseiller en gestion de patrimoine, et pourquoi il est essentiel de comprendre s’il agit de manière indépendante ou non.

Qu'est-ce qu'un conseiller en gestion de patrimoine indépendant ?

Un conseiller en gestion de patrimoine prodiguant un conseil indépendant doit, selon MIF-2, offrir des conseils en choisissant parmi un large éventail de produits financiers, et non en se limitant à une seule banque ou à un fournisseur unique. Cela signifie que ses recommandations doivent être vraiment adaptées aux besoins du client, sans être influencées par des accords commerciaux avec des fournisseurs de produits.

De plus, pour que le conseil prodigué puisse être qualifié d'indépendant, le conseiller ne peut pas recevoir de commissions sur les produits financiers qu'il recommande. Cela permet d'éviter les conflits d’intérêts et de s’assurer que le conseiller travaille uniquement dans l’intérêt de son client. Dans ce modèle, le client paye directement le conseiller sous forme d’honoraires.

Les conseillers non indépendants : comment fonctionnent-ils ?

D’un autre côté, les conseillers prodiguant des conseils non indépendants, qui sont plus courants, peuvent toucher des commissions sur les produits qu’ils recommandent. Cela signifie qu'ils peuvent proposer une gamme plus restreinte de solutions, souvent liées à une banque ou à un groupe financier spécifique. Ce type de conseiller peut être intéressant pour des clients qui préfèrent ne pas payer d'honoraires directs et qui sont à l'aise avec l'idée que le conseiller touche une rémunération de la part des produits qu'il propose.

Cependant, MIF-2 exige que ces conseillers soient très transparents sur leurs relations avec les fournisseurs et sur la manière dont ils sont rémunérés. L’objectif est de s'assurer que les clients comprennent bien les éventuels conflits d'intérêts et puissent prendre des décisions éclairées.

Pourquoi est-ce important pour les investisseurs ?

Pour les personnes qui souhaitent investir leur argent, savoir si un conseil est indépendant ou non est un point clé. Un conseiller indépendant est perçu comme plus impartial, car il n’est pas influencé par des commissions. Cela dit, les conseillers non indépendants peuvent aussi offrir des conseils de qualité, à condition que le client sache exactement comment ils sont rémunérés.

Grâce à MIF-2, les clients sont mieux protégés et peuvent poser les bonnes questions sur la façon dont le conseiller choisit les produits à recommander. Ils ont ainsi la possibilité de choisir un conseiller en toute connaissance de cause, selon leurs propres priorités financières.

Parmi les rares cabinets de conseil en gestion de patrimoine ayant fait le choix du conseil indépendant, on peut citer Prosper Conseil. Ce cabinet indépendant adresse les besoins de clients francophones en France et à l'étranger. Prosper Conseil a donc la particularité de ne travailler qu'avec des honoraires (sans rétrocessions sur les fonds et autres rétrocommissions sur les placements).

La transparence avant tout

La directive MIF-2 ne dit pas que l'un des deux modèles est meilleur que l'autre, mais elle garantit que tout soit transparent. Chaque client peut donc choisir le modèle qui lui convient le mieux. Certains préféreront payer directement un conseiller indépendant pour être sûrs que les recommandations sont totalement impartiales. D’autres choisiront un conseiller non indépendant, dont le coût est moins visible car payé par les fournisseurs des produits financiers.

Dans tous les cas, l’important est que le client soit informé, et c’est exactement ce que MIF-2 cherche à faire : donner aux investisseurs plus de contrôle sur leur relation avec leur conseiller en gestion de patrimoine. 

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